Festival de Beaune 2014 – Opéra baroque et romantique
Festival de Beaune 2014 Du 4 au 27 juillet 2014 |
Du 4 au 27 juillet 2014
Après avoir accompagné la révolution baroque depuis plus de 30 ans, donné la quasi intégrale des opéras de Mozart sur instruments originaux, le festival poursuit l’ouverture au répertoire lyrique romantique interprété, là aussi, sur instruments d’époque, avec Rossini. Nous entendrons 8 opéras et oratorios en version concert ou mis en espace dont 3 chefs-d’oeuvre de Rameau : Zaïs, pastorale héroïque rarement donnée, célèbre par son ouverture qui dépeint la naissance des 4 éléments du chaos par les grondements des tambours, dirigée par Christophe Rousset ; Castor et Pollux, dans la version jamais jouée intégralement de 1754 remaniée par Rameau pour nous donner une musique audacieuse, suffocante de beauté dirigée par Raphaël Pichon, jeune chef à résidence ; et les “Grands Motets”, sommet de ses compositions sacrées, dirigés par William Christie en clôture de cette 32e édition. Nous poursuivons l’intégrale des opéras de Haendel avec 2 productions : le rare Teseo, le plus français de ses opéras, adapté du livret du Thésée de Quinault pour Lully, où la splendeur des airs écrits notamment pour la sorcière Medea annoncent déjà les airs de folie et de désespoir que nous retrouverons dans Alcina et Orlando, dirigé par Federico Sardelli et Serse, comédie dramatique, le plus mozartien de ses opéras dans la façon d’exprimer à la fois les sentiments comiques et tragiques de la vie qui rappelle l’atmosphère des Noces de Figaro, dirigé par un nouveau chef invité, le romain Riccardo Minasi à la tête de son orchestre Il Pomo d’Oro. De Rossini, nous avons choisi avec le chef Jean-Christophe Spinosi La Cenerentola, son dernier opéra composé pour l’Italie et devenu l’un de ses opéras les plus populaires, où il déploie toute son inventivité, du comique le plus endiablé à la tendresse et à la mélancolie les plus profondes. Nous reprenons avec Paul McCreesh les fameuses Odes à Sainte Cécile de Purcell, composées en l’honneur de la patronne de la musique. Conçues comme une sorte d’hymne à la musique et à tous les instruments, l’Ode Hail! bright Cecilia atteint notamment des proportions considérables, identiques à celles d’un acte d’opéra. Nous avons demandé à Andreas Scholl, certainement le plus grand contre-ténor d’aujourd’hui, d’interpréter deux des plus belles cantates pour alto de Bach mais aussi de diriger comme chef son premier concert dans des grandes Cantates de Bach. Enfin, 4 récitals sont confiés à la nouvelle génération de brillants chanteurs qui pour la plupart ont fait leurs débuts à Beaune dans des opéras et qui sont programmés comme récitalistes, accompagnés là aussi par de jeunes ensembles talentueux. Ainsi, nous entendrons Delphine Galou à l’exceptionnelle et rare voix d’alto, le très lyrique contre-ténor sopraniste canado-coréen David DQ Lee et les merveilleuses sopranos françaises Gaëlle Arquez et Julie Fuchs. Des graines de futures stars à écouter absolument.
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