Happenings Street Art au Cabinet d’Amateur
Collective Street Two ! Avec Bastek, Bault, Codex Urbanus, Pablo Delgado, Ender, Epi2mik, Hopnn, Levalet, Mimi The Clown, Mosko, Paella, Pioc PPC, Saint-Oma, Shadee.K, SP38, TocToc et David Veroone Lives du 5 au 25 juillet 2014 Exposition du 17 au 25 juillet 2014 Vernissage le jeudi 17 juillet à partir de 18h Le Cabinet d’Amateur |
Du 5 au 25 juillet 2014
Le cabinet d’amateur se transforme en lieu de création et invite Pioc PPC, TocToc, Ender, Mimi The Clown, Codex Urbanus, David Veroone, Bastek, SP38… à venir travailler sur place, présenter leurs dernières réalisations et rencontrer le public. Les oeuvres réalisées seront vendues sur place le jour même ou présentées lors de l’exposition « Collective Street Two » à partir du 17 juillet 2014. Le samedi 5 juillet de 15 à 19 heures Pioc PPC vit et travaille à Gap (Hautes Alpes), il a fait entrer son loup coloré dans les rues de Paris, il y a quelques années déjà. Le loup est un thème qu’il aborde d’un point de vue tant symbolique que biologique… Il s’intéresse beaucoup aux loups qu’il a approchés de près dans la montagne et pris en photo dans des conditions extrêmes. Ce travail est une réflexion sur le bien et le mal, mais aussi sur la tolérance et la différence. Le dimanche 6 juillet de 15 à 19 heures TocToc crée le premier Duduss, en septembre 2011. Mes Duduss sont des personnages que je crée à la forme toujours identique et synthétique représentant à chaque fois une personne connue différente. Jésus Duduss, Punk Duduss, SuperDuduss, BatDuduss, Duduss Einstein… Tous mes Duduss sont des personnages – acteurs, chanteurs, poètes, réalisateurs – qui m’inspirent et qui correspondent à mon univers. Je fais voyager mes Duduss sur les murs de Paris et du reste de la France. Le fait de travailler dans la rue est important pour moi car je peux faire plus ou moins ce que je veux, quand je veux et presque où je veux pour exposer au mieux mes personnages. Le dimanche 6 juillet de 15 à 19 heures Né en 1973, Ender a vécu 25 ans dans le quartier de Belleville à Paris (haut-lieu du street art parisien dans les années 80), des murs qui marqueront le petit garçon qu’il était. Il est comédien professionnel depuis une vingtaine d’années. Le plus souvent, ses interventions dans les rues, sont des pochoirs réalisés préalablement sur papier et collés sur les murs. Le choix du collage plutôt que de la peinture directe sur le mur provient d’une double nécessité. D’une part, ses pochoirs sont composés de 3 à 6 layers (matrices utilisées pour chaque couleur, et peintes en couches successives), la mise en œuvre, longue, est donc peu compatible avec le travail dans la rue sans autorisation… D’autre part, les œuvres sur papier ont vocation à exister sur le mur de manière extrêmement éphémère, l’objectif est de surprendre le passant-spectateur, de le faire sourire devant l’apparition soudaine, au matin, d’un pochoir sur le mur. Sa disparition, parfois rapide, parfois moins, due aux services de nettoyage de la ville, aux « collectionneurs », aux intempéries, à l’action du temps qui irrémédiablement effacera le pochoir, cette disparition, donc, est partie intégrante de l’œuvre, et du support utilisé. Le jeudi 10 juillet de 17 à 20 heures Mimi the Clown, artiste français né en 1974 est l’inventeur du graffiti spectaculaire, proclamé « roi du graffiti » par le ministre de la culture himself qu’il rencontra lors d’un festival en 2010. Artiste engagé et provocateur il n’a de cesse de dénoncer l’hypocrisie de ceux qui nous gouvernent, la “tristitude” ambiante et une société de la surconsommation dans laquelle l’être humain se retrouve esclave conscient de sa situation mais pris dans un engrenage sans fin. Ses influences passent par le rock’n’roll et les arts du cirque. Ses pochoirs incisifs mêlant humour et politique sont aujourd’hui connus dans le monde entier, voire au-delà, grâce à de nombreuses expositions et ventes aux enchères consacrées à l’art urbain. Le jeudi 10 juillet de 17 à 20 heures David Veroone est né en 1984, il vit et travaille à Lille. Passionné par la typographie et la calligraphie, il étudie la technique à l’institut St Luc de Tournai. Il crée des glyphes et invente des polices de caractères. Parallèlement à ses études, il découvre le graffiti (plus particulièrement le tag) et s’imprègne de la force et la spontanéité de cet univers. Pas de pseudonyme, pas de conquête de notoriété, seulement une recherche du « geste parfait » comme en calligraphie. Il utilise alors des textes, souvent sans ponctuation ou l’écriture automatique. Son univers pictural évolue alors vers un style brut où le mouvement du pinceau dicte spontanément la forme définitive de chaque lettre. La surface blanche laissée non-peinte participe à l’équilibre de l’œuvre elle-même et crée un effet de profondeur. Le mercredi 16 juillet de 17 à 20 heures Codex Urbanus est né à Paris en 1974, puis plus tard à Black Rock City. Trop à l’étroit dans un monde d’experts et d’étiquettes, malmené par des paradigmes économiques et sociaux aliénants, il navigue entre des univers éloignés, allant de l’art à la finance, de l’écriture à la justice, des catacombes à l’opéra. De ces voyages il ramène des images et des émotions qui deviennent son moteur créatif. Il valorise principalement le côté unique et éphémère de l’Art Urbain, autant comme don à la communauté que comme thérapie contre la folie du monde. Le samedi 19 juillet de 15 à 19 heures Bastek colle ses toiles dans les rues de Paris depuis fin 2009 (mais aussi à Nice, en Suède, au Danemark, en République Tchèque…) et réalise de nombreuses collaborations avec d’autres artistes (Gregos, Tarek, Hermann, Diamant, Toctoc…). Après avoir installé librement plus de 200 toiles sur les murs, il rejoint Act up pour des sessions collages engagées, customise un piano pour “Play me I’m yours” et fait ses premiers pas en galerie… Le jeudi 24 juillet de 17 à 20 heures SP38, colleur d’affiches, peintre et performeur est originaire de Normandie. Il s’est installé à Berlin en 1995, quelques années après la chute du Mur, la ville était alors le paradis du street-art. Le français fou qui colle des affiches est connu de tous les berlinois. Ses slogans ironiques et provocateurs sont le reflet de l’évolution de la société, « Vive la Bourgeoisie », « Vive la Crise », « No Revolution today », « I don’t wanna be u’re friend on Facebook », « Banksy is french »… [Crédit photo: © Le Cabinet d’Amateur] |
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