Luc Petton – Light Bird – Théâtre National de Chaillot
Light Bird De Luc Petton Avec Anne Martin, You-Ra Park et Sun A-Lee Du 5 au 13 mai 2014 Mar 5, mer6, jeu 7, ven 8, mar 12 et mer 13 à 19h Tarifs : de 8€ à 35€ Réservation en ligne ou par tél. au 01 53 65 30 00 Durée : 1h05 Théâtre Chaillot |
Du 5 au 13 mai 2015
Troisième passage de Luc Petton, ses danseurs et ses oiseaux à Chaillot. Cette fois-ci, le chorégraphe convie des grues de Mandchourie, « oiseau magnifique à la prédilection naturelle pour la danse ». Un envol poétique qui devrait, une fois de plus, nous entraîner dans un ailleurs chorégraphique. Depuis le succès de La Confidence des oiseaux, où volatiles et danseurs partageaient le plateau, Luc Petton nous a habitués à l’extraordinaire. Ainsi, dans Swan, il conviait cygnes et solistes dans un ballet de séduction qui naviguait entre relecture du mythe d’Ophélie et création. Pour cette nouvelle aventure, le chorégraphe invite sur scène, dans sa « volière », des grues de Mandchourie, espèce menacée sur son territoire d’origine. Symbole d’immortalité en Asie, révérée en Corée pour sa beauté, à l’origine du dongnae hakchum (danse de la grue) et inspirant contes et légendes, cet oiseau ne pouvait que titiller la curiosité du chorégraphe. Comme toujours, un protocole d’imprégnation, de l’oeuf jusqu’au développement des volatiles, s’est mis en place. « Cette création fera dialoguer deux termes, mélancolie et joie, non pas de façon opposée mais comme composantes fondamentales de l’existence. » Quatre interprètes – dont Anne Martin, ex-soliste de la compagnie de Pina Bausch, et deux danseuses issues de la Korean National University of Arts de Séoul – et quatre grues de Mandchourie seront sur scène. Côtoyer un tel symbole vivant d’immortalité nous confronte inévitablement au sentiment de finitude qui redonne à la vie toute sa valeur. Le symbole perdure et éclaire les instants d’une vie qui passe. Mais la vie recèle également des moments immortels, d’une totale complétude : ceux que procurent la joie et la grâce de l’instant. Les grues avec leur danse et les danseurs avec leur art en sont les porteurs éphémères. / Philippe Noisette
[photo : © Alain Julien]
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