Dialogues d’Exilés, Compagnie du Berger – Festival Off d’Avignon
Dialogues d’Exilés De la Compagnie du Berger Mise en scène : Olivier Mellor Avec : Stephen Szekely, Olivier Mellor Musiciens : Séverin « Toskano » Jeanniard, Romain Dubuis, Cyril « Diaz » Schmidt feat. Greg Trovel, Stephen Szekely et Olivier Mellor Du 5 au 27 juillet 2014 Tous les jours à 14h15 Tarif plein : 14€ Réservations par Tel au 04 32 74 18 54 Durée : 1h20 Présence Pasteur |
Du 5 au 27 juillet 2014 Le Théâtre convie l’Histoire et les petites gens… Quand le Théâtre s’appuie sur l’Histoire, d’autant plus si elle est chargée et terrible comme le contexte de Dialogues d’Exilé, il ne doit cependant pas rogner sur sa fonction première de divertissement, tout en éveillant les consciences au recours d’un prisme qui décale la vérité des faits historiques vers un lieu plus petit, plus commun, plus intime… Une nuit blanche, longue et joyeuse ; un concert de mots qui convie Kalle et Ziffel, quelques musiciens, et d’autres gars de passage, au sous-sol d’un troquet et désert mais accueillant pour ces quelques poignées de petites gens que l’Histoire a oubliées pour la plupart… Kalle et Ziffel sont leurs voix, et nous tous leurs amis. C’est l’histoire de deux mecs…. « C’est sans doute la force du metteur en scène, Olivier Mellor, qui joue aussi Ziffel, que d’avoir mis en exergue le questionnement fondamental de cette pièce, qui ressurgit de façon aigue en temps de crise. Lui et son compère, Stephen Szekely dans le rôle de Kalle, forment un duo à la Laurel et Hardy. Ils se donnent la réplique et s’inquiètent du nazisme en marche, de la guerre qui éclate. (…) Alors, quand nos deux acolytes parlent du régime – « Olivier Mellor a créé Dialogues d’exilés comme un spectacle nomade à taille humaine. Une scénographie peu encombrante, deux comédiens engagés et trois musiciens complices font que l’on peut le jouer dans un troquet, dans une petite salle. C’est un spectacle qui va vers les hommes. Bien sûr, on cogite beaucoup. On a même parfois la gorge serrée : le spectacle est truffé de références au régime de « comment s’appelle-t-il au juste ? », le teigneux en chemise brune qui fait ingurgiter son Mein Kampf. Mais on rit aussi face à ces Charlots à bretelles qui manient l’absurde et l’autodérision. Et sans doute rendre à Brecht ce qui revient à Brecht – son humour et son sens de la fraternité – est une belle affaire.» Laura Plas, Les trois coups |
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