Fabuleux Fabergé, joaillier des Tsars – Musée des Beaux Arts de Montréal
Fabuleux Fabergé, joaillier des Tsars Jusqu’au 5 octobre 2014 De 12,50€ à 22,50€ Musée des beaux-Arts de Montréal |
Jusqu’au 5 octobre 2014
Le Musée des beaux-arts de Montréal expose la plus grande collection Fabergé à l’extérieur de la Russie, en provenance du Virginia Museum of Fine Arts de Richmond (VMFA), à l’occasion de la première exposition au Canada consacrée au joaillier des tsars. Le nom de Carl Fabergé (1846-1920), joaillier russe à l’origine des objets précieux destinés aux tsars Alexandre III et Nicolas II, est devenu synonyme de raffinement artisanal dans la joaillerie de luxe. Celui de sa Maison est aussi associé aux derniers jours de la famille impériale russe et à un chapitre tragique du début du XXe siècle. Parmi les 240 objets de cette exceptionnelle collection présentée au Musée figurent quatre des plus fameux œufs de Pâques sur les 43 restant de ceux commandés par les Romanov. L’exposition présentera un riche appareil documentaire sur l’histoire des traditions de la Russie orthodoxe, les techniques de la Maison Fabergé et ses faussaires, enfin sur la chute du régime tsariste qui entraînera celle du joaillier. Les cadres émaillés, les bijoux en or incrustés de pierres précieuses, le bestiaire miniature en pierre dure, les vases de fleurs en cristal de roche, l’argenterie et les icônes illustrent dans cette exposition l’art de vivre raffiné au temps des tsars dans une scénographie artistique signée par le designer Hubert Le Gall. Hubert Le Gall, designer français de notoriété internationale, créateur et sculpteur d’art contemporain a signé de nombreuses scénographies d’expositions dont Mélancolie (2005), Design contre design (2007) et Monet (2010) aux Galeries nationales du Grand Palais ainsi que Masculin-Masculin au Musée d’Orsay (2013). Le MBAM avait déjà invité Hubert Le Gall pour les scénographies de ses expositions Édouard Vuillard (2003) et Tiffany (2008-2009). Né en 1961, Hubert Le Gall est passionné par l’art décoratif, il crée aussi des meubles, des tapis, des luminaires et autres objets décoratifs, en pièce unique ou en série limitée. Son mobilier est hybride : ni vraiment œuvre d’art ni objet strictement utilitaire, il tient des deux registres à la fois. Jouant sur les contrastes, Le Gall marie avec habileté des matériaux divers : résine, bois, bronze. De nombreuses pièces ont été achetées par le Musée des Arts Décoratifs de Lille Roubaix et le MBAM, notamment sa Commode « Anthémis » (1999). Récemment, il a été invité par la Maison Odiot, à Paris, et a créé les intérieurs pour Christian Dior.
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