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Béatrice Massin – La Belle au bois dormant – Théâtre National de Chaillot

19 juin 2014
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La Belle au bois dormant

De Béatrice Massin

Avec 
Lou Cantor, Johann Nöhles et Corentin Le Flohic

Du 26 décembre 2014 au 16 janvier 2015 

Decembre
20h30 Ven 26
14h30 Sam 27
15h30 Dim 28
17h Sam 27

Janvier
10h: Mar 6, Mer 7,
Jeu 8, Mar 13, Mer 14
14h30: Mar 6, Mer 7,
Jeu 8, Ven 9, Mar 13, Mer 14, Ven 16
15h30: Dim 11
17h: Sam 10
20h30: Ven 9, Sam 10, Ven 16

Tarifs de 8€ à 20€

Réservation en ligne ou par tél. au 01 53 65 30 00

Durée : 50 min.

Théâtre Chaillot
1, place du Trocadéro
75116 Paris
M° Trocadéro

www.theatre-chaillot.fr 

Du 26 décembre 2014 au 16 janvier 2015

La chorégraphe Béatrice Massin, spécialiste émérite de la danse baroque, s’est emparée du conte de Charles Perrault La Belle au bois dormant pour créer une pièce chorégraphique « à la hauteur et à l’exigence d’une émotion d’enfant ». à savourer en famille.

Depuis longtemps, Béatrice Massin souhaitait rendre accessible aux enfants la beauté et la résonance de la « belle danse », comme on appelait au xviie siècle la danse baroque. Depuis la fondation, en 1993, de sa compagnie Fêtes galantes, suivie par la création, en 2003, du pôle de recherche et de transmission l’Atelier baroque, celle qui fut l’élève de la grande pédagogue Francine Lancelot a toujours eu à cœur de transmettre.

Après avoir adapté en 2004 Le Loup et l’Agneau, au sein du corpus des Fables à La Fontaine, elle a, cette fois, choisi le terrain du conte, lisant dans le recueil de Charles Perrault « celui qui laisse la plus grande part à l’imaginaire ». Loin de l’adaptation postromantique de Marius Petipa, La Belle au bois dormant de Béatrice Massin renoue avec l’esprit d’un récit écrit sous le règne de Louis XIV, en plein âge d’or du baroque. Dans un séduisant jeu du travestissement et de l’illusion, trois jeunes danseurs se partagent les rôles principaux.

La Belle s’endort au son de Lully et s’éveille sur les notes de Mozart, tandis que costumes et lumières évoquent la féerie d’une cour où danser était aussi naturel que faire la guerre. Évitant la simple narration au profit d’une danse abstraite, tonique et suggestive, la pièce s’adresse à chaque spectateur, petit ou grand, qui peut ainsi « rêver son propre conte ». Gageons que cette occasion d’approcher une danse à la magie intemporelle donnera la nostalgie de ce temps où tous les arts étaient unis dans un même goût du merveilleux. / Isabelle Calabre

[photo : © François Stemmer]

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