Art Basel, le must de l’art contemporain du 19 au 22 juin 2014 à Bâle
Art Basel Du 19 au 22 juin 2014 Art Basel www.artbasel.co |
Du 19 au 22 juin 2014
4000 artistes, 300 galeries, 14 rooms, une exposition « vivante » présentant cette année un live-art, une performance autour de l’humain, réalisé par 14 artistes: c’est Art Basel, du 19 juin au 22 juin 2014 à Bâle. La destination préférée des amateurs d’art du monde entier s’appelle Art Basel, la plus prestigieuse des expositions internationales d’art. Le New York Times la qualifie d’«Olympiade de l’art mondial», le quotidien parisien Le Monde de «La meilleure du monde» et la Frankfurter Allgemeine Zeitung surtitre «L’art dans sa meilleure forme», tandis que Vogue la nomme «Le plus beau musée temporaire du monde». Des chiffres: 4000 artistes, 300 galeries, 14 rooms, une exposition «vivante» présentant cette année un live-art, une performance autour de l’humain, réalisé par 14 artistes ( Hall 3).Art Basel 2013 a attiré 70 000 visiteurs. , parmi lesquels les galéristes, directeurs de musées, collectionneurs privés, artistes et amateurs d’art. Le secteur « Statements » qui dévoile des projets réalisés par des artistes émergents et de jeunes galeries. Bâle: ville de culture, métropole de l’art Tout au long d`Art Basel, la ville culturelle de Bâle revêt une atmosphère unique, renforcée par des événements spéciaux à travers toute la ville. L’art a toujours animé le coeur de cette charmante cité médiévale au bord du Rhin. Elle abrite des musées d’art de renommée internationale, des sculptures érigées sur des places publiques, des théâtres, des salles de concerts et des bâtiments remarquables, construits par les architectes contemporains les plus en vue. Située aux frontières de la Suisse avec l’Allemagne et la France, Bâle est un centre de transports, facilement accessible. Art basel, toujours incontournable? Art Basel n’en est pas à son coup d’essai. Créée en 1970 par les marchands bâlois Ernst Beleyer, Trudi Bruckner et Balz Hilt, elle a pour particularité d’attirer les superlatifs et de s’imposer comme un acteur incontournable du marché de l’art. Pour sa première édition, elle avait accueilli 90 galeries et 16.000 visiteurs. Cette année, Art Basel a sélectionné 285 galeries — sur plus de 1.000 candidatures — et présente ainsi pas moins de 4.000 artistes. Une telle longévité nécessite une remise en question permanente. Interrogé par AMA, Marc Spiegler — le directeur de la foire depuis 2007 — acquiesce : « Nous travaillons vraiment à ce que notre foire propose toujours de nouvelles choses. Cette année, un aspect devrait surprendre même les visiteurs les plus anciens : nous avons procédé à plusieurs changements spatiaux et architecturaux. » Basel propose effectivement une nouvelle scénographie, qui voit notamment le secteur « Unlimited » être l’unique proposition du Hall 1 de Messe Basel. « Unlimited », créé en 2000, est un espace d’exposition dédié aux œuvres monumentales. Cette initiative a contribué à la spécificité et à l’aura d’Art Basel. Actuellement, 78 œuvres sont exposées sous le commissariat de Gianni Jetzer — pour la troisième année consécutive. Les artistes exposés dans le hall laissent rêveurs : Carl Andre, Bruce Nauman, Michelangelo Pistoletto, Rosemarie Truckel, Sam Falls ou Laure Prouvost, parmi d’autres. Une foire qui se métamorphose sans cesse Ainsi, quand on interroge Marc Spiegler sur ce qui fait le succès de la foire qu’il dirige, il répond calmement : « Ce n’est pas magique, c’est juste le fait de travailler dur. Notre modèle est fondé sur la qualité : celle des galeries que nous sélectionnons, des stands, des programmes et des collectionneurs. Nous essayons réellement de créer des plateformes qui vont permettre à nos galeries d’être performantes. Nous leur donnons un cadre afin qu’elles fassent au mieux ce qu’elles savent faire. » Un territoire stratégique Pourtant, même si les organisateurs s’attendent à une fréquentation stable de la foire — près de 65.000 visiteurs en moyenne — ils craignent l’absence de certains méga-collectionneurs, présents notamment au Brésil pour la Coupe du Monde. En outre, Art Basel ne se tient qu’un mois après Art Basel Hong Kong, ce qui diminue la portée internationale de la foire, qui tend à s’européaniser. L’année prochaine, Art Basel Hong Kong aura d’ailleurs lieu plus tôt pour alléger le calendrier. Selon Marc Spiegler, « c’est un grand effort d’organiser ces foires qui se chevauchent presque, mais c’est aussi la dernière année que nous le faisons. L’année prochaine, Art Basel Hong Kong aura lieu en mars ». Malgré ces nuances, le directeur de la foire voit l’avenir sereinement : « Nous sommes très satisfaits de la situation actuelle. Je pense qu’Art Basel est reconnue internationalement comme la foire d’art la plus prestigieuse. » Prétentieux ? Ce serait occulter les critiques souvent dithyrambiques sur Bâle. Selon la journaliste américaine Carol Vogel, « dans la multitude des foires d’art moderne et contemporain, les collectionneurs savent qu’Art Basel est la plus grande et la meilleure » (International Herald Tribune, 2007). Point de vue partagé par Simon de Burton : « Art Basel est largement considérée comme la plus importante foire d’art contemporain et moderne » (Financial Times, 2007). Marc Spiegler tente toutefois de garder la tête froide : « Le marché de l’art va toujours aller plus vite, et s’internationaliser de plus en plus. Je ne sais pas dans quelle direction il va évoluer, mais si nous restons statiques, nous serons vite dépassés. » Une édition qui démarre fort D’ailleurs, la Skarstedt Chelsea ─ le troisième espace du marchand suédois ─ consacre en ce moment même son exposition inaugurale à une confrontation Andy Warhol/Yves Klein avec dix travaux de la série Oxidation Paintings (1977-78) de Warhol, en parallèle de douze œuvres de Klein : Fire Paintings (1961). La galerie a ensuite enchainé les bonnes ventes avec une peinture de Georg Baselitz datée de 1982, Edward in front of the mirror Munch, vendue 3 M$ et une autre de Richard Prince de 1987, You No Tell-I No Tell, partie pour 2,2 M$. Baselitz rencontre le même succès chez le Parisien Thaddaeus Ropac, qui a immédiatement trouvé un acheteur pour la sculpture Volk Ding Zero (Folk Thing Zero) de 2009 pour 2,3 M€. Dans la foulée, nombreuses sont les autres galeries qui ont annoncé que leur stand avait été dévalisé. La Lisson Gallery en fait partie. Outre les ventes d’œuvres d’Ai Weiwei, Rodney Graham, Carmen Herrera, Anish Kapoor, Richard Long, la galerie a annoncé avoir cédé l’œuvre monumentale de Richard Long, River Avon Driftwood Circle (1996), installée au sol à l’entrée de la salle d’Art Unlimited, qui est partie entre 200.000 £ et 300.000 £. D’autres pièces par Cory Arcangel, Ryan Gander, Shirazeh Houshiary, Haroon Mirza et Joyce Pensato se sont vendues entre 20.000 £ et 100.000 £. Les sommets sont atteints par celles d’Ai Weiwei, Rodney Graham et Anish Kapoor qui se sont vendues de 250.000 et à plus d’un million de livres sterling. Pas de surprise du côté des superstars Toujours chez Zwirner qui accumule les bonnes ventes et titille Gagosian, une paire de têtes en cire empilées de Bruce Nauman est partie pour 3,2 M$ tandis que la galerie a vendu Large Symmetry #5 de Richard Serra 575.000 $, le portrait DA de Luc Tuyman (2014) 750.000 $, un Gerhard Richter, Farbtafel (Color Chart) daté de 1966 aux alentours des 2 M$ ainsi qu’une toile d’Ad Reinhardt achetée pour une collection européenne qui pourrait frôler les 10 M$ et faire exploser le plafond de la cote de l’artiste, d’après une information relayée par Blouin Artinfo. La White Cube n’est pas en reste avec le cabinet de curiosités de Damien Hirst Nothing is a Problem for Me de 1992 vendu 6 M$, le Grand Canal de Zhang Huan vendu 1,8 m$ et Mumbo Jumbo de l’Ethiopienne Julie Mehretu (2008) 4,85 M$. Hauser & Wirth également, puisque la galerie suisse a cédé WS, Dior, un collage et huile sur toile récent de Paul McCarthy pour 950.000 $. De son côté, le marchand d’art new-yorkais Dominique Levy a vendu pour 1 M$ Delaware Crossing, un petit format d’inspiration abstraction géométrique réalisé par Frank Stella en 1961, ainsi que Weisse Bilder (White Pictures), une importante série de huit grands formats de l’artiste allemand Gunther Uecker datant de 1989-1992 qui a été achetée 5 M$ par une fondation européenne et un Gerhard Richter proposé à 6 M$. Après le In, le Off Petites sœurs d’Art Basel, les foires satellites Le design mis à l’honneur, Design Miami/Basel Des liens artistiques forts, Volta 10 L’art de la performance, Liste Art Fair Sortir de l’ordinaire, SCOPE Basel La découverte d’un artiste, The Solo project Du côté des institutions muséales Gerhard Richter et talks à la Fondation Beyeler Deux expositions pour le Kunstmuseum Basel Les nus d’Yves Klein à l’hôtel Baur Au Lac Art Media Agency [Crédit photos : Courtesy of Art Basel ©Daniela & Tonatiuh]i |
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