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L’actu du monde de l’art – Juin 2014

12 juin 2014
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Louise-Bourgeois-Maman

L’actu du monde de l’art

Juin 2014

Juin 2014

Inauguration de nouvelles galeries, records de vente, redécouverte d’un chef-d’œuvre, tendances… Tout ce qui a pu vous échapper ce mois-ci dans le monde de l’art en France et à l’étranger.

ddays2Le Printemps du design ?

Parmi tous les genres bien définis du marché de l’art, le design demeure l’un des plus fluides. Les œuvres de ce médium allient décoration et fonctionnalité : les pièces de design prennent forme par une confrontation entre la fonction — la volonté de répondre à un besoin pratique — et l’esthétique.

L’aspect fonctionnel rappelle que ce genre reste intimement lié à notre quotidien. De manière comparable au bouleversement que les technologies entraînent sur le travail des designers, leurs œuvres façonnent la façon dont nous utilisons les éléments qui nous entourent. Art Media Agency a exploré les nouvelles frontières de ce domaine en rapide évolution.

Lire le dossier intégral ici

Constellation_de_la_chevrette_de_Julien_SalaudJulien Salaud, une ascension fulgurante depuis le Salon de Montrouge

La 59e édition du Salon de Montrouge a fermé ses portes le 28 mai 2014. Comme chaque année depuis que Stéphane Corréard a été nommé à la direction artistique en 2009, le salon est devenu un rendez-vous incontournable de la planète art contemporain en France, où collectionneurs, galeristes, amateurs traquent les stars de demain. Le salon, créé en 1955, a ainsi vu défiler Jean-Michel Alberola, Ernest Pignon-Ernest, Hervé Télémaque, Carole Benzaken, Arnaud Labelle-Rojoux et plus récemment Théo Mercier ou Julien Salaud. AMA a rencontré ce dernier qui a fait une ascension fulgurante depuis le salon de 2010 où il a été lauréat du Prix du jury, ce qui lui a permis d’être exposé au Palais de Tokyo et de rencontrer la galerie parisienne Suzanne Tarasiève. Gageons que Tatiana Wolska – la lauréate du Prix du jury de cette année – ou Louise Pressager et Qingmei YAO – les deux lauréats ex-aequo du prix spécial du Jury – auront une carrière comparable. Rencontre avec un rêveur chamane qui a créé pour le salon un centaure féérique et une colline sortie de ses rêves.

Retrouvez l’interview en intégralité ici

maquette-guggenheim-abu-dhabiUn « avant-goût » des collections du Guggenheim Abu Dhabi

Son ouverture n’est prévue qu’en 2017, mais le Guggenheim Abu Dhabi va déjà dévoiler un aperçu de ses collections.

Malgré le faible avancement du musée en lui-même au cours des cinq dernières années, les conservateurs du Guggenheim ont rassemblé près de 250 œuvres, réalisées entre les années 1960 et aujourd’hui. Cependant, seulement seize de ces œuvres seront montrées dans une exposition baptisée « Seeing Through Light: Selections From the Guggenheim Abu Dhabi Collection ».

Cette exposition est considérée comme un « avant-goût » par Susan Davidson, conservatrice en chef du Guggenheim de New York. Elle explique : « c’est une petite sélection, car l’espace temporaire d’exposition utilisé afin de favoriser l’implication du public mesure moins de 1.500 m2 ». Le choix de la lumière comme thème d’exposition, qui se décline avec les idées de perception, d’environnement céleste ou de transcendance, a incité ses commissaires à choisir des œuvres d’artistes tels que Shirazeh Houshiary, El Anatsui, James Rosenquist, Y. Z. Kami. Douglas Wheeler, Robert Irwin et Yayoi Kusama.

Le Guggenheim de New York va prêter deux pièces : une sculpture réalisée par Dan Flavin en 1970 et un cube de Larry Bell de 1969.

Cette exposition se tiendra à Manarat Al Saadiyat du 5 novembre 2014 au 19 janvier 2015.

Google_Glass_with_frameL’art vu à travers des Google Glass

Une équipe de scientifiques anglais originaires de la Manchester Metropolitan University (MMU) mène une enquête sur la manière dont les Google Glass peuvent être utilisées comme une future alternative possible aux guides – sous forme de livres ou audio – pour les visiteurs de musées.

L’innovation des lunettes digitales explore les possibilités de fournir au public des visions instantanées accompagnées d’informations audios sur les œuvres d’art. En parallèle, sera menée une enquête sur les opportunités de partager une information au sein d’un groupe de visiteurs — permettant de recommander une peinture aux autres à partir d’une pièce différente. Le projet a aussi pour but de tester cette technologie sur des sculptures, voire en 3D pour la prochaine étape.

Cette technologie a été testée jusqu’ici par une gamme de visiteurs — allant d’étudiants à des personnes plus âgées — pour la peinture de George Stubbs, Cheetah and Stag with Two Indians, se situant à la Manchester Art Gallery. Des tests plus approfondis du projet des Google Glass seront effectués sur six autres peintures dans la galerie plus tard au cours du mois de juin.

Le Docteur Timothy Jung (directeur du Creative Augmented Realities Hub de la Manchester Metropolitan University) a confié au journal britannique The Independent : « Utiliser les lunettes de cette manière permet de faire sauter les barrières [entre vous et l’art], vous pouvez prendre des initiatives avec les œuvres d’art et avoir accès aux informations de fond. Cela va considérablement enrichir l’expérience du visiteur. »

louise_bourgeoisLouise Bourgeois chez Hauser & Wirth

La galerie Hauser & Wirth de Zurich présente du 15 juin au 26 juillet 2014 « Louise Bourgeois, l’araignée et les tapisseries », une exposition monographique consacrée à l’artiste française décédée en 2010.

Cette exposition porte un regard original sur les dernières années de création de Louise Bourgeois. Toutes les pièces présentées, une trentaine, utilisent effectivement le médium de la tapisserie. Selon la galerie, cette exposition permet d’ « offrir une nouvelle perspective sur le travail des dernières années de l’artiste. »

La tapisserie est pour Louise Bourgeois un véritable retour à l’enfance — énergie qui traverse toute son œuvre. Elle a effectivement vécu à Aubusson, son père était marchand de tapisseries anciennes à Paris et sa mère tenait un atelier de restauration de tapisseries à Choisy-le-Roi.

Louise Bourgeois a toujours cherché l’origine et l’essence de ses sentiments, de ses sensations par l’art et par la réutilisation d’images traumatiques. À la fin de sa vie, elle a largement porté son art sur la figure maternelle — d’où ce retour à la tapisserie selon les galeristes. Celles-ci sont déchirées, reconfectionnées, recomposées, déclinées en totems ou bien mêlées à la récurrente figure de l’araignée.

Art Media Agency 

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