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Asphalte #1 – Urban Biennale 2014 – Parcours d’arts visuels «In»

30 mai 2014
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Asphalte1

Asphalte #1 – Urban Biennale – Parcours «In»

Commissariat artistique d’Alice Gallery

Du 7 Juin au 26 octobre 2014

Vernissage le 7 Juin 2014

Accès libre

Boulevard Solvay 22, 6000
Charleroi

Asphalte-charleroi.be

Du 7 Juin au 26 octobre 2014

Le panel d’artistes présents pour la biennale d’art urbain Asphalte#1 offre un large tour d’horizon culturel. Parmi les évènements de la biennale, aura lieu Asphalte#1 – «In», un parcours d’arts visuels dans le centre-ville de Charleroi. Comissariat artistique du «In»: Raphaël Cruyt et Alice van den Abeele.

Les artistes du «In» partagent une longue expérience de ce type d’intervention.
Nombreux sont considérés comme les maîtres actuels du Graffiti ou Street Art dans le monde. Des étiquettes que tous rejettent car trop grossières et stéréotypées. Et aussi parce qu’au-delà des catégories en tout genre qui créent l’exclusion, le travail de ces artistes s’adresse à tout le monde par essence.
A la recherche des œuvres disséminées tout au long du parcours, c’est la ville qui se découvre.

Parmi les artistes présents

EscifEscif

« Je conçois la peinture comme un exercice de réflexion qui peut être partagé avec les autres. Je ne cherche pas à faire de la peinture décorative, j’essaie de réveiller la pensée du public. » La condition humaine et plus précisément les barrières psychologiques où l’homme s’enferme lui-même sont les axes autour desquels s’articule la réflexion picturale de l’artiste espagnol, Escif. Mais le point de départ reste le lieu de l’intervention, la rue, la ville…Les interventions d’Escif sont essaimées en ville. Ouvrez l’œil !



Maya_HayukMaya Hayuk

« La couleur est pour moi vraiment magique, même spirituelle. Je pense que plus le monde est sombre autour de moi, plus les couleurs doivent être éclatantes. »
Maya Hayuk fait vibrer nos psychés avec les couleurs, comme la musique le fait avec les sons. Sa peinture est abstraite, les couleurs vives; la symétrie balance une composition complexe adaptée à l’architecture. Des motifs folkloriques ukrainiens au Mandala, en passant par l’image  du cosmos ou d’un film psychédélique…, les références à la pop culture infusent sa pratique artistique en l’ancrant dans son époque. La musicalité de l’œuvre de Maya Hayuk invite au premier plan des émotions l’empathie collective. L’intervention de Maya Hayuk peut être vue sur la Géode de Charleroi Expo.

PochPoch

« Mon travail n’est pas vraiment politique mais il est clairement antifasciste. » Les références de l’artiste français sont l’imagerie ska twotone, mods et punk rock. Limité par le format de l’affiche, il prend le parti d’une représentation de personnages à taille réelle, ouvrant un dialogue et une interaction avec le spectateur. Anachroniques, les figures qu’il représente sont les acteurs d’une scène punk 80’s dont la rue est le décor, propice à toutes les errances. Fidèle aux codes iconographiques chers à ses jeunes années, il idéalise les instantanés d’une époque révolue où forum des Halles rimait avec batte de baseball, perfecto avec chaîne de vélo, subutex avec triplex.Les interventions de Poch sont essaimées en ville. Ouvrez l’œil !

Steve_PowersSteve Powers

« Quand je peignais du graffiti, je me focalisais sur un seul mot. Maintenant comme artiste, je me focalise sur tous. » Plein d’esprit, le langage hybride de Powers oscille entre l’écriture et le pictogramme. Chaque peinture murale reflète un trait de caractère positif propre à une communauté locale. Image introspective pour le voisinage, elle devient blazon aux yeux des autres. En brossant un portrait intime de la population sur les murs, il en humanise l’architecture. L’intervention de Steve Powers peut être vue sur la façade deCharleroi Expo, depuis le ring ou la rue de l’Ancre.

Sixe_ParedesSixe Paredes

 « J’ai beaucoup d’admiration pour les cultures dites “ primitives “. » Au delà de l’influence formelle, Sixe Paredes est inspiré par ces cosmologies anciennes où le chamanisme célébrait une nature puissante et omniprésente. La jungle urbaine a remplacé la nature et la paroi de la grotte est devenue béton pour cet artiste barcelonais formé à l’école du graffiti à la fin des années 80. La peinture murale est pour lui un acte de réconciliation avec la ville. Un hommage sous la forme d’un langage sacré dont nous avons oublié le sens. L’intervention de Sixe Paredes peut être vue depuis la rue Tumelaire.

 

[Visuels: BPS22] 

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