Éclats algéro-brésiliens / Violon dingue
Éclats algéro-brésiliens / Violon dingue Avec Anissa Anissa Bensalah, suivie de Jasser Haj Youssef Vendredi 13 juin 2014 à 20h30 Institut du Monde Arabe |
Vendredi 13 juin 2014
Deux environnements jazzy… à découvrir de toute urgence En 1ère partie : Éclats franco-brésiliens avec Anissa Bensalah Née en Haïti, Anissa Bensalah part à 5 ans, avec ses parents, vivre à Dakar (Sénégal), où elle s’imprègne de la culture locale. À ses 11 ans, elle s’installe à Beyrouth (Liban), où elle découvre les dégâts de la guerre. Période particulièrement marquante. Ce n’est qu’à ses 14 ans qu’elle arrive à Paris. Parallèlement à un cursus de musicologie à l’Université Paris VIII, elle y suit dix ans de formation en École nationale de musique, auprès d’Odile Pietti, Florence Katz et Mercedes Proteau (classique), ainsi que Laurent Coq, Mônica Passos, Diana Goulart et Amélia Rabello (jazz et musiques brésiliennes). Anissa a travaillé et collaboré avec des grands noms de la musique brésilienne : João Donato qui lui a confié une composition inédite « Enquanto a gente namora », Nelson Faria, Diana Goulart, Rodrigo Zaidan, Josias Pedrosa et Lucio Vieira avec qui elle a enregistré un EP 5 titres. En octobre 2013, elle sort son premier album Matriz, révélateur d’une voix entêtante et fascinante. Elle est accompagnée par Frédéric Antetomaso (guitare), Julien Matrot (trompette), Pedro Ferreira (contrebasse), Nils Wekstein et Jonathan Edo (percussions). Suivi de: Violon dingue avec Jasser Haj Youssef et son ensemble Jasser est né en 1980 à Monastir (Tunisie), d’un père ethnomusicologue et d’une mère styliste. Initié aux musiques orientales et à l’improvisation par son père Hacine Haj Youssef, il poursuit parallèlement une formation académique au conservatoire de Monastir et tient le violon dans l’Orchestre des Jeunes (Al-Shabâb), avec qui il donne plusieurs concerts. Plus tard, il étudie le violon classique et la musique de chambre avec Elena Pirvu à l’Institut supérieur de musique de Sousse et participe à des masters class avec des musiciens de renom comme Bechir Selmi (Tunisie), Billy Hart (U.S.A.), Michel Portal (France), L. Subramaniam (Inde), KudsiErguner (Turquie), Ivo Papazov (Bulgarie) et Steve Coleman (U.S.A.). À 19 ans, lors du festival de jazz de Tabarka, le guitariste Fawzi Chekili le repère et l’invite à joindre son groupe. Arrivé en France en 2003 pour y poursuivre des études en musicologie, il s’impose rapidement comme soliste auprès de musiciens arabes de renommée internationale tels que Soeur Marie Keyrouz, l’algérienne Cheikha Rimitti (1923-2006) et le libanais Elie Achkar. S’il est attiré par le jazz depuis son jeune âge, c’est à Paris qu’il se lance véritablement dans l’expression de cette musique, tout en y intégrant les éléments orientaux issus de sa propre culture musicale. L’occasion lui est donnée de jouer ou d’enregistrer aux côtés de Didier Lockwood, Khalil Chahine, Toufic Farroukh, Mario Canonge, Michel Alibo et Mokhtar Samba… [Photos : Anissa Bensalah ©Ouidade Soussi] |
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