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1914-1918 Jours de guerre – L’Orangerie du jardin du Luxembourg

15 mai 2014
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1914-1918 Jours de guerre

Du 21 mai au 22 juin 2014

Du mardi au dimanche de 10h à 19h

Entrée libre

Orangerie du Sénat
Jardin du Luxembourg
Allée Delacroix
Accès porte Férou
19, bis rue de Vaugirard
75006 Paris
M° Saint Sulpice

www.senat.fr

Du 21 mai au 22 juin 2014

“Les chercheurs d’or éprouvent une émotion forte lorsque surgit devant eux le gisement longtemps rêvé. Telle fut la nôtre au moment de découvrir celui sur lequel ce livre est fondé, puis d’y pénétrer ardemment”. Ainsi s’exprime l’historien Jean-Noël Jeanneney en introduction du livre Jours de Guerre 1914-1918 à propos d’un fonds photographique d’exception : celui du journal Excelsior.

Créé en 1910 par Pierre Lafitte, Excelsior est un des premiers quotidiens français à
utiliser abondamment la photographie dans ses pages. De la mobilisation à ‘armistice, des opérations militaires à la vie à l’arrière, son équipe de photoreporters, tient le journal de la Grande Guerre, un journal en images d’une extraordinaire vivacité, qui met l’humain au tout premier plan.

Jours de Guerre, l’exposition, propose un parcours chronologique en 120 photographies très grand format (100×120 cm) réalisées de 1914 à 1919 et pour la plupart inédites depuis leur publication initiale. Les images sont issues des négatifs originaux sur plaque de verre en excellent état de conservation. Leur numérisation en haute résolution permet d’obtenir des agrandissements de grande qualité, qui rendent hommage au talent des photographes comme à la puissance documentaire des images, auxquelles sont associées quinze immenses fac-similés sur bâches représentant les Unes du journal.

Les combats et les opérations militaires n’y figurent qu’en filigrane, en particulier
à travers les titres du journal dont les reproductions rythment le parcours et
rappellent les jalons historiques du conflit. Les images évoquent en premier lieu la
prégnance du conflit dans tous les aspects de la vie des Français : la vie au front,
bien sûr, les transports de troupes et le rôle des soldats étrangers et coloniaux
mais aussi la vie quotidienne, le travail et l’effort de guerre, la place des femmes
dans la société, les destructions, matérielles et humaines, la vie politique et la solidarité nationale. L’Excelsior, journal parisien, envoie ses reporters partout sur le territoire national pour couvrir l’événement. Si les départements de la ligne de front sont particulièrement représentés – et pour cause – les villes de France, les ports et les centres industriels sont eux aussi dépeints. Les sujets des photographies fleurent bon le début du siècle, ses voitures à chevaux, ses canotiers et ses moustaches imposantes mais les prises de vue sont, elles, modernes : ces attitudes, ces visages, ces regards touchent le spectateur d’aujourd’hui. Et, tout le long du parcours, les thèmes évoqués trouvent un écho dans nos préoccupations.
 

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