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Lionel Sabatté – Fabrique des profondeurs – Aquarium de Paris

29 janvier 2014
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Aquarium de Paris

Lionel Sabatté – Fabrique des profondeurs

Du 9 février au 18 mai 2014
Tous les jours de 10h à 19h
Fermeture le 14 juillet

Plein tarif : 20.50€
De 13 à 17 ans : 16€
De 3 à 12 ans : 13€
Enfants moins de 3 ans : gratuit 

Billet futé : Billet en vente sur www.aquariumdeparis.com

Aquarium de Paris 
5, avenue Albert de Mun / 2, avenue des Nations Unies 
75016 Paris
M° Iena ou Trocadéro

www.aquariumdeparis.com
 

Du 9 février au 18 mai 2014

L’Aquarium de Paris présente une exposition réunissant une quarantaine d’œuvres (sculptures, installations et vidéo) de l’artiste Lionel Sabatté dissiminées sur tout le parcours de visite.

Intitulée « Fabrique des profondeurs », le terme de fabrique fait référence au fabrique des jardins paysagers du 18ème siècle. Plus précisément au parc Jean-Jacques Rousseau concus par Girardin à Ermenonville. Directement inspiré des travaux de Rousseau le jardin est envisagé comme un tableau dans lequel la nature bien que contrôlée, n’est pas dénaturée.

Celui de profondeur est le fil conducteur de la démarche de Lionel Sabatté dans l’exposition de l’Aquarium de Paris. Cette notion est présente dans toutes ses œuvres que ce soit à travers les matériaux qu’il utilise ou les créatures auxquels il donne vie :
• la poussière utilisée provient de la profondeur urbaine,
• les souches de bois sont récoltés des profondeurs terrestres,
• les poissons aux profondeurs des abysses,
• et enfin le papillon symbolise la mystérieuse profondeur de la mutation. 

L’exposition est composée d’un ensemble d’œuvres incitant le visiteur à se rendre compte de l’interdépendance des écosystèmes économiques, marins, terrestres. Tout le vivant est lié.

• Un ambitieux banc de poissons d’argent : une demi-douzaine d’impressionnantes créatures marines imaginaires suspendues surplombe l’Aquarium. Ces poissons réalisés en corps de fer, d’étain, de laiton et de pièces de monnaies semblent s’échouer.

• Poussières volatiles : à l’aide des résidus de la poussière humaine des visiteurs de l’Aquarium de Paris et du métro parisien, Lionel Sabatté donne vie à une splendide nuée d’oiseaux, grandeur nature qui semble traverser les époques et les cataclysmes.

• Neige éternelle : une vidéo alternant la neige d’écran télévisuelle et la neige blanche est diffusée sur l’écran d’un bassin de 600’000 litres d’eau. Le fonds se confond ainsi à la forme avec cette neige éternelle jusqu’à saturer l’écran de pixels instables noirs et blancs.

• La Rose des profondeurs : la rose blanche symbole de la pureté, faite de peaux mortes, de ciments et de cendre symbolise parfaitement cette hybridation humaine et végétale. Elle met en exergue la beauté de la nature.

• Sombres réparations : des papillons « réparés » à l’aide de peaux mortes et d’ongles mettent quant à eux en communion la mort avec la vie, la beauté avec l’informe.

• Chants silencieux : une demi-douzaine de créatures marines faites de souches de bois et de pièces termine le parcours de visite. Ces souches, sorties de la terre, portent un cri, une souffrance, amplifiée avec la fusion du bois et d’une créature primitive formée d’un tissage de tiges métalliques parsemé de pièces de monnaie en cuivre.

Alexis L. Powilewicz, président administrateur général de l’Aquarium de Paris :

« Cette exposition « Fabrique des Profondeurs » est un événement très important pour l’Aquarium de Paris. C’est une nouvelle impulsion pour notre établissement où l’art et la science se réunissent afin de sensibiliser les visiteurs sur l’interdépendance des écosystèmes : la Terre et la Mer.

Avec Lionel Sabatté, nous avons travaillé pendant presque un an sur la mise en place de ce solo-show et sur le message pédagogique que nous avons souhaité développer. Nous sommes convaincus que l’art contemporain raisonne parfaitement avec notre collection et permettra de s’interroger autrement sur la problématique de la gestion des ressources marines. »

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