0 Shares 1479 Views

Voués à Ishtar. Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari – Institut du Monde arabe

7 janvier 2014
1479 Vues
logo

Voués à Ishtar. Syrie, janvier 1934, André Parrot découvre Mari

Du 23 janvier au 4 mai 2014
Du mardi au vendredi de 10h à 18h
Samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h30

Plein tarif : 8 € // Tarif réduit : 6 € // 4 € moins de 26 ans (non ressortissant UE)
Gratuit : moins de 26 ans (Ressortissant ou résident dans l’UE), RSA, MDA, Pass Education, es adhérents de l’IMA , Société des Amis de l’IMA

Institut du Monde arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard 
75005 Paris 

www.imarabe.org

Institut du Monde arabeDu 23 janvier au 4 mai 2014

Après qu’en août 1933 des bédouins aient trouvé à Tell Hariri une statue de type sumérien, l’archéologue André Parrot est missionné par le musée du Louvre afin de mener une exploration qui devait conduire à une découverte majeure pour la connaissance des cités anciennes du Proche-Orient des IIIe et IIe millénaires av. J.-C.

Au 31ème jour de sa campagne, le 23 janvier 1934, André Parrot dégage la statuette d’un homme, représenté debout et les mains jointes, avec une inscription sur l’épaule qui le nomme Ishqi, roi de Mari. Ainsi était identifiée la ville qui allait être fouillée jusqu’en 2011 par une mission française puis franco-syrienne, conduite successivement par André Parrot, Jean-Claude Margueron et Pascal Butterlin.

Au titre du partage des fouilles entre le musée du Louvre et les Antiquités de Syrie, la statue d’Ishqi-Mari échut au musée d’Alep. Sa mise en dépôt à l’Institut du monde arabe à l’occasion du réaménagent de son musée, a donné l’idée de célébrer le 80e anniversaire de la découverte du site en la réunissant avec les pièces aujourd’hui conservées au Louvre, elles aussi issues du périmètre du temple d’Ishtar, la déesse sémitique de l’amour et de la guerre.

Ces œuvres, associées aux documents et photographies inédites prises à l’époque par les membres de la mission, font revivre les moments forts de cette histoire, tout autant scientifique qu’humaine. L’exposition, organisée avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre, offre également l’opportunité de présenter le résultat des recherches et des interprétations récentes, en termes d’architecture, d’iconographie et d’épigraphie.

A découvrir sur Artistik Rezo : 
– les expositions les plus attendues en 2014 à Paris

Articles liés

“Tant pis c’est moi” à La Scala
Agenda
89 vues

“Tant pis c’est moi” à La Scala

Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
Agenda
101 vues

“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête

C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
124 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...