Le Manuscrit de Rembrandt – Théâtre de l’Essaion
Du 9 janvier au 29 mars 2014
A l’origine, il est question d’un livre en forme de testament : Rembrandt kabbaliste. Aujourd’hui, la pièce Le Manuscrit de Rembrandt ravive l’énigme de ce texte captivant.
Rembrandt kabbaliste… un texte méconnu, qui aurait été écrit par Rembrandt lui-même, conservé par des kabbalistes avant d’être retrouvé puis traduit par Raoul Mourgues en 1948.
Intriguée par ce manuscrit, la comédienne Céline Duhamel l’a lu et relu pendant des années, tenté d’en recueillir l’essence, ressenti dans toute sa profondeur et toute sa force. Aujourd’hui, elle propose son adaptation théâtrale avec Le Manuscrit de Rembrandt, une pièce qu’elle a créée pour transmettre à son tour la magie de ce texte vibrant, le regard du peintre sur sa vie, l’amour, la création, la religion, la mort.
Une mise en lumière des confidences de l’artiste qui, à l’image de ses oeuvres, fascinent par leur humanité et le clair-obscur des pensées…
Un jour, alors qu’ on lui offre de prendre tout le contenu d’une bibliothèque, Céline Duhamel s’arrête sur un titre : « Rembrandt kabbaliste ». A cet instant, elle ne connaît rien à l’œuvre de Rembrandt et encore moins les écrits kabbalistes, mais cet ouvrage l’attire, l’intrigue. Elle n’en prend qu’un alors, sans savoir qu’il va compter dans sa vie… Le soir même, Céline Duhamel parcourt la préface, plonge dans la lecture et se retrouve happée par le récit.
Ce texte aurait été écrit par Rembrandt lui-même à la fin de son existence, puis aurait été conservé par Stella, fille d’Ephraïm Bonus, kabbaliste et ami de Rembrandt, avant d’être remis à un groupe d’initiés de la Kabbale. L’écrit serait resté au secret avant d’être traduit par Raoul Mourgues, écrivain français en 1948. Dans le recueil Rembrandt kabbaliste, les confidences de l’artiste-peintre auraient été retranscrites, livrant un témoignage émouvant sur sa vie.
Est-ce un vrai document ou un récit fictif ? tenter de percer les secrets du manuscrit, en rencontrant spécialistes, conservateurs, kabbalistes. Mais faut-il vraiment chercher à connaître la vérité, vouloir le déchiffrer ? En néophyte, Céline Duhamel y recueille ce qui la touche afin de le partager avec un large public. Au fil du temps, les mots trouvent de multiples résonnances, les toiles du maître s’éclairent à travers les confidences, ses aveux dépeignent le combat intérieur de l’artiste devant le mystère de la création, en faisant écho à nos questionnements quand il s’interroge sur les hommes, le sexe, la guerre, l’argent, la mort et la religion.
« Je me suis éloignée de la forme du monologue d’origine propre au ton testamentaire pour créer un ‘duologue’, un monologue à deux voix entre Rembrandt et Stella. » (Céline Duhamel)
Le Manuscrit de Rembrandt
Mise en scène et scénographie de Patrick Courtois
Avec Patrick Floersheim et Céline Duhamel
Création lumière : Benjamin Boiffier
Du 9 janvier au 29 mars 2014
Du jeudi au samedi à 20h
Tarif : 20 €
Réservation par tél. 01.42.78.46.42
Durée du spectacle : 1h10
Théâtre de l’Essaion
6, rue Pierre-au-lard
75004 Paris
M° Rambuteau ou Hôtel de Ville
www.essaion-theatre.com
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...