Le Goût du saké – drame de Yasujiro Ozu
Après le travail, Hirayama a l’habitude de retrouver des amis autour d’un verre. Un soir, l’un d’eux lui propose un gendre pour sa fille, mais le père hésite.
Quelques jours plus tard, le groupe d’amis retrouve un de leurs anciens professeurs qui, n’ayant pas su se séparer de sa fille, vit désormais dans la pauvreté.Hirayama se dit alors qu’il est temps de songer à l’avenir de Michiko…
Dernier film de la carrière d’Ozu, Le Goût du saké est aussi l’un de ses récits les plus touchants et les plus personnels. Reprenant la trame de Printemps tardif, le cinéaste livre une nouvelle variation sur le passage du temps, l’évolution des moeurs et de la famille, qui a valeur d’épilogue pour l’ensemble de son oeuvre. Avec un regard désabusé, il dresse l’état des lieux du Japon des années 1960, entre disparition des valeurs traditionnelles et occidentalisation de la nouvelle génération. Aboutissement du style d’Ozu et de son travail sur la couleur, Le Goût du saké est présenté dans une nouvelle restauration plus éclatante que jamais !
Festival de Cannes 2013 (du 15 au 26 mai)
Cannes – Projection
- Jeudi 23 mai à 16h30 : Salle Bunuel
Le Goût du saké (Sanma no aji, 1963)
De Yasujiro Ozu
Avec Shima Iwashita, Chishu Ryu, Keiji Sada, Mariko Okada et Shinichiro Mikami
Durée : 113 min.
Version restaurée haute-définition
A l’occasion des 110 ans de la naissance et des 50 ans de la mort de Yasujiro Ozu, 2 autres films du maître japonais (re)ssortent sur les grands écrans : Le Fils unique (1936, inédit) et Voyage à Tokyo (1953).
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