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Edition 2013 du prix YISHU 8

4 mars 2013
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prix YISHU 8


Ce séjour de trois mois leur permet de développer un projet personnel en venant au contact de l’énergie et de l’effervescence de la Chine d’aujourd’hui grâce au réseau de la maison YISHU 8  dédiée au rayonnement de la création contemporaine et au dialogue franco-chinois.

Après Cécile GRANIER DE CASSAGNAC, Patrick NEU et Lionel SABATTÉ, lauréats de la première édition, puis Clément BAGOT, Antoine ROEGIERS et Claire TABOURET, lauréats de l’édition 2012, la Maison Yishu8 accueillera successivement entre avril et novembre prochains les trois lauréats du prix 2013 : July ANCEL, Claire CHESNIER et Laurent PERNOT. 

L’annonce des lauréats s’est déroulée le 21 février dans les salons du Quai d’Orsay lors d’une soirée présidée par Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, en charge des Français de l’étranger et chargée de la Francophonie.

Les trois auréats 2013 

July ANCEL (née en 1984, vit et travaille à Paris)

Entre personnages qui paraissent ressortir du monde « primitif », celui du folklore et celui de l’enfance sans « verts paradis », July ANCEL raconte des peintures pâles montrant des contes sans fées dans des espaces flous qui irradient lugubrement. July ANCEL interroge. Quoi ? La peinture en état d’hypnose. En cours de création.

Claire CHESNIER (née en 1986, vit et travaille à Paris)
Représentée par la Galerie du jour Agnès b.

Une espèce de grâce. De l’élégance aussi, mais de la beauté d’abord dans cette peinture qui s’épuise et se ressource dans un monochrome bizarre, incertain, qui se dilue et glisse, et rayonne, et palpite dans les vastes dimensions d’un papier aquarelle. Claire CHESNIER ou « la peinture seule » comme disait BRAM VAN VELDE.

Laurent PERNOT (né en 1980, vit et travaille à Paris)
Représenté par la galerie Odile Ouizeman

Un ange, Laurent PERNOT est un ange. Debout, face au visible et à l’invisible, il tutoie les étoiles, s’émerveille d’évanescences, de précarités et d’insaisissable, de figures volatiles et, bien sûr, fragiles qui passent, brillent, le temps d’un battement de cil, puis s’évanouissent pour retourner dans les limbes où elles se ressourcent. Pour ce faire, Laurent PERNOT use de la vidéo, de l’installation, de la photographie en projection ou non, privilégiant toujours le mouvement et l’impermanence des choses.

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