Big Deal – annonce d’un nouvel album June Gloom
Produit par Rory Attwell (Veronica Falls, PAWS, Male Bonding), « June Gloom » s’annonce plus musclé, moins intimiste, plus grunge et moins acoustique.
Grâce à leurs débuts en 2011 avec le titre Lights Out, le duo composé de Kacey Underwood et Alice Costelloe, alias Big Deal, s’est vu couvert de critiques élogieuses pour leur musique résonnante, profonde et allégée. A la fois pures, belles et lourdes en émotions, leurs voix combinées distillent des contes tristes et nostalgiques, tout en se mêlant aux guitares et n’ajoutant rien d’autre que ce sentiment bouillonnant de passion. C’est maintenant le tour de Teradactol, ce titre présentant un monstre criard qui a permis au duo d’engager un batteur et un bassiste pour créer un formidable mur de son grungy.
Enregistré avec Rory Attwell (PAWS, Veronica Falls), c’est un étonnant volte-face pour le groupe, qui ouvre considérablement leur palette sonore afin d’inclure toutes sortes de possibilités incroyables pour leur nouvel album, à paraître en 2013. Le projet de clip est survenu après une discussion entre le réalisateur (Joey Ryken www.thejoeyryken.com) et le groupe sur leurs intérêts communs ésotériques…
« Nous nous sommes accordés sur une sorte de ‘retransmission extraterrestre via Dreamachine’ ». Le tonitruant teaser du morceau Teradactol, sorti l’année dernière, n’était pas une diversion. Ses riffs puissants et sa batterie galopante se retrouvent sur « June Gloom » où Underwood et Costelloe étoffent leurs sonorités délicates et nocturnes à l’aide d’un vrai groupe. Batterie et basse ont ainsi un son plus profond et plus noir, grâce au producteur Rory Attwell (Veronica Falls, PAWS, Male Bonding).
Les 11 morceaux de l’album sont une prolongation de la confiance retrouvée depuis Teradactol avec une franchise et un raffinement impressionnants dans le chant et l’écriture. Vous y trouverez un rock alternatif repensé et des hymnes grunge pop écrasantes soigneusement associés à des chansons d’amour dansantes. Si les premiers morceaux de Big Deal étaient déchirants, cette nouvelle base de travail est bruyante, agitée, et chargée de mélodies assurément accrocheuses.
Cette évolution semble évidente dès le titre d’ouverture, Golden Light, qui prend littéralement de contrepied l’auditeur en commençant avec de doux accords grattés et un enclenchement de voix avant d’établir un climat de révolte. De même, Dream Machines évolue en dent de scie au rythme d’un contretemps martelé à la batterie, et le sinistre Pillow progresse graduellement pour se transformer en quelque chose de sombre et noir. Le duo insuffle une puissance névrosée et inimitable.
L’album atteint un crescendo magnifique avec le final Close your Eyes, qui passe d’un confessionnel intime et presque insupportable à un brillant maelström qui affecte tout autant qu’il excite.
Avec « June Gloom », Big Deal a très clairement étendu sa palette sonore, mais n’a en rien perdu sa puissance.
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