Anouk Aïata
L’EP est composé de trois titres inédits assortis d’une reprise. Il sera la boussole de tous les mélomanes amateurs d’expéditions sonores en mode vagabondage, avec de jolis méandres mélodieux. Cette mise en bouche permet d’ores et déjà de situer l’artiste sur une carte musicale vaste comme le monde et préfigure la sortie d’un album à paraître au printemps 2013 où d’autres rythmes chaloupés seront au menu.
Pourquoi Regardes-Tu la Lune ? constitue le point de départ de cet album-voyage et aussi de la collaboration entre Anouk et Amos Mâh, violoncelliste et co-auteur des textes et des musiques. Anouk s’est reconnue dans la limpidité de cette ballade folk et c’est dans « la chimère naïve » s’y reflétant qu’elle a conçu ce projet avec Amos, attirée par « la lumière au loin… ». Amos, formé au conservatoire classique, avait déjà exploré différents sons, du contemporain au jazz, du klezmer (tradition musicale des juifs ashkénazes) à la musique tzigane. Il a donc trouvé en Anouk, chanteuse élevée aux 33 tours de Harry Belafonte, Dalida, Barbara ou Ella Fitzgerald, la complice musicale idéale.
Pourquoi Regardes-Tu la Lune ? est ainsi la chanson de proue de leur premier canot discographique, enregistré au studio La Fabrique à Saint Rémy de Provence (avec Jean-Louis Solans à la réalisation). Et les morceaux tels que Errer, I Forgot To Love et Naci en Alamo précisent les orientations musicales du duo.
Errer, avec sa radieuse touche gypsy, dessine le profil d’un vagabond dont l’errance semble issue d’une fatalité autant que d’un choix délibéré. C’est dans ce même esprit de liberté que s’inscrit la reprise de Naci en Alamo, magnifique lamento apatride rendu célèbre par la bande originale du film de Tony Gatlif, Vengo. Avec I Forgot To Love, le folk rural se décline à la mode jamaïcaine, entre mento (musique populaire jamaïcaine) et ska (style musical rythmé originaire de Jamaïque) avec un malicieux clin d’oeil doo-wop (inspiration rythm & blues).
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S’il fallait trouver un point d’ancrage symbolique à la musique d’Anouk Aïata, ce serait le port maritime, ce lieu où les langues se mélangent, où la musique se fait le métissage des errances, des rencontres, des étreintes, des déchirements… Il ressemblerait à Marseille, à Oran, à La Nouvelle-Orléans, où demain n’a pas d’hier, où aujourd’hui se fête sans songer à ce qui suivra, où la voix d’une femme jaillissant d’un cabaret suffit à consoler tous les vagues à l’âme…
S’il fallait trouver un point d’ancrage symbolique à la musique d’Anouk Aïata, ce serait le port maritime, ce lieu où les langues se mélangent, où la musique se fait le métissage des errances, des rencontres, des étreintes, des déchirements… Il ressemblerait à Marseille, à Oran, à La Nouvelle-Orléans, où demain n’a pas d’hier, où aujourd’hui se fête sans songer à ce qui suivra, où la voix d’une femme jaillissant d’un cabaret suffit à consoler tous les vagues à l’âme…
Alexandra Ferrero
- 3/02/13 Nantes (44) / Stéréolux – Première partie de Olivia Ruiz
- 14/02/13 Lille (59) / Aéronef – Première partie de Olivia Ruiz
- 15/02/13 Bruxelles (Be) / Ancienne Belgique – Première partie de Olivia Ruiz
- 16/02/13 Alençon (61) / Luciole – Première partie de Olivia Ruiz
- 25/02/13 Paris (75) / Casino de Paris – Première partie de Cali
- 28/02/13 Thonex (Ch) / Salle des Fêtes – Première partie de Olivia Ruiz
www.noomiz.com/anoukaiata
www.facebook.com/anoukaiata
Anouk Aïata : Chant, chœurs
Amos Mâh : Violoncelle, chœurs
Jean-Louis Solans : Guitares, cuatro, requinto, laud, bodhran, chœurs
Jean Thévenin : Batterie
Marcello Giuliani : Contrebasse
Universal Music Publishing France
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