Myung-Whun Chung – Salle Pleyel
Le Prélude à l’après-midi d’un faune est programmé pour le 150e anniversaire de la naissance du compositeur. L’orchestre est très important. On compte soixante sept cordes sur scène (seize seconds violons, douze violoncelles), certainement en prévision des oeuvres suivantes.
La Mer continue la première partie de ce programme consacrée à Debussy. Le nombre de cordes est le même et semble ici plus logique puisque neuf cuivres entrent en scène. Écrit dans les mêmes nuances que l’oeuvre précédente, le premier mouvement révèle de très belles sonorités, notamment de trompettes. Les équilibres entre les différents pupitres sont effectivement bien meilleurs. Le tutti fortissimo à la fin est excellent.
La Valse de Ravel est exécutée dans les mêmes conditions. Programmée au dernier moment, le début est nébuleux. Mais l’orchestre semble se retrouver dès que la valse proprement dite commence. Le constat est le même que pour l’oeuvre précédente.
L’Oiseau de feu devait être donné en version intégrale. Il le fut finalement dans la version “Suite” de 1919, plusieurs fois jouée par cet orchestre. Il est l’occasion d’associer cent jeunes, élèves de membres de l’orchestre des conservatoires de la région parisienne, au Final de l’oeuvre, dans le cadre d’un soutien à l’Unicef. Disposés depuis le début du concert dans les gradins de l’arrière scène, les jeunes musiciens ont pris leurs instruments à l’entracte et ont attendu la fin du concert pour participer.
Maurice Ravel – La Valse
Salle Pleyel
[Crédit : Jean-François Leclercq]
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