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A la découverte de Georges Zsiga – Cinéma Saint André des Arts

13 décembre 2011
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zsiga

Il a été le prof de karaté de Thierry Lhermitte, de Bernard Giraudeau et de Patrick Dewaere, a chorégraphié les bastons du Ruffian, de Terminus (le Mad Max français avec Johnny dans le rôle de Max) des Spécialistes, de marche à l’ombre ou du Pont du nord de Rivette… et tant d’autres…

Quand il n’est pas sur le tatami, Georges Zsiga brave aussi la caméra et nous conte quelques histoires improbables de karatéka (La nuit des indiens, Kiaï) ou des docus surprenants sur les sombres heures de la Hongrie du Traîté de Trianon à la révolution de 56 en passant par l’antisémitisme (Paris / Budapest et Budapest étoilée).

Six pastilles filmiques originales à découvrir à la Mecque du cinéma indépendant: Le Saint André des Arts. Et n’oubliez pas d’aller saluer le Sensei… vous avez du 4 janvier 2012… jusqu’au 11 inclus pour le faire, au cinoche précité !

1ère séance :
Le mardi, vendredi, dimanche et lundi à 13h30
Le mardi, jeudi et samedi à 19h

Aïku pour Roger Diamantis (2011) : fiction, 3mn
«Aïku» bref poème japonais de cinq vers, il vise à exprimer l’évanescence des choses. Le dernier vers devant surprendre ou contredire les précédents. Roger Diamantis a créé le cinéma «St André des Arts» au coeur du quartier Latin à Paris. Ce cinéma d’Art et d’essai a fait découvrir en France (entre autres…) Rivette, Rohmer, Cassavetes, Wenders etc… Ainsi que la plupart des talents méconnus du cinéma indépendant mondial.
Synopsis : Roger Diamantis alité, veut revoir son cinéma, le St André des Arts. Arrivé sur place, il disparaît…

Budapest étoilée (2011), un film documentaire, 52mn
Trois citoyens français, d’origine juive hongroise remontent le fil de leur passé. Du royaume sans roi dirigé par le régent Horthy résultant du traité du Trianon (1920), à la révolution de Budapest en 1956… Trois personnages en quête d¹identité tentent de reconstruire le puzzle de leur histoire. Apparaît en filigrane la tragédie de l’Europe Centrale.

2ème séance :
Le mardi, vendredi, dimanche et lundi à 14h45
Le mardi, jeudi et samedi à 20h15

Kiaï Fiction, (2005), fiction, 60mn
Deux profs de karaté un peu ringards et gigolos fuient avec l’argent d’un hold-up qu’ils n’ont pas commis, en prenant une otage nympho. 
Bad idea! Avec El driss, Juliette Simon, G. Zsiga.

Paris / Budapest, (2007), documentaire, 48mn
Essai-documentaire sur la diaspora hongroise en France. De l’aristocrate communiste, viscontien, à l’une des plus talentueuses pianistes mondiales, en passant par l’un des Hongrois auteur de l’attentat du Petit-Clamart contre De Gaule…sans oublier Litzi réscapée du ghetto de Budapest en 1944.

3ème séance :
Le mardi, vendredi, dimanche et lundi à 16h25
Le mardi, jeudi et samedi à 21h55

La voie de la main vide (1976), documentaire, 12mn
Documentaire sur le jeune professeur de karaté que fut Georges Zsiga.
Film documentaire sur un jeune prof. de karaté, primé au festival international du film sportif de St Vincent en Italie ( médaille d’argent). Il fut sélectionné par Alain Delon pour accompagner son film «Mort d’un pourri»

La nuit des indiens, (2002), fiction, 68mn
La juxtaposition d’un documentaire sur un prof. de karaté plein de certitude; P.A Boutang ( Métropolis) qualifiait le doc. de «beau film stalinien» et d’une fiction tournée 25 ans après, sur la glissade l’espace d’une nuit de ce même prof. d’arts martiaux dans le clair-obscur du Bois de Boulogne , peuplé de travestis et de dealers (Magali Giraudo et Jackie Berroyer stupéfiants…)
Long métrage de fiction écrit, réalisé et interprété par ce même Georges Zsiga.

Ouverture du cycle « Samizdat »

Actuellement les films indépendants sont autant programmés  par les circuits dits “commerciaux” que par les salles uniquement labélisès “Art et Essai” D’autres oeuvres cinématographiques, grâce à l’irruption du numérique, surgissent, réalisées par des auteurs originaux, non diffusés ni subventionnés.

Se référençant au terme « Samizdat » (SAM = seul ; IZDAT= édité; ainsi nommait-on les œuvres interdites à la publication en Russie Soviétique) ce cycle initié par le “Saint André des Arts” débutera le 4 janvier 2012 et se consacrera à ces auteurs. Il s’ouvrira avec un cinéaste atypique, marginal: Georges ZSIGA qui, tout en professant le karaté, a réalisé et autoproduit films de fiction et documentaires. Cette « contre-culture » cinématographique permettra de découvrir régulièrement les oeuvres d’auteurs méconnus ou alternatifs tels que Jean-Marie STRAUB, Marcel HANOUN etc…

Des rencontres informelles d’une vingtaine de minutes, avec Georges Zsiga auront lieu à 18h30 les mercredi 4, vendredi 6, dimanche 8 et lundi 9 janvier 2012 au cinéma Saint André des arts.


A la découverte de Georges Zsiga
et de ses acteurs : Jackier Berroyer, Adrienne Pauly, El Driss, Patrick Grandperret, Jo Prestia, Joeffrey Oryema, Juliette Simon, Sagamore Stevenin, Georges Zsiga, Magali Giraudo…

6 films / 3 Séances

PASS 3 séances 15 euros
1 séance : 2 films = 8 euros (6,5 euros pour les chômeurs)

Cinéma Saint André des Arts
30, rue Saint André des Arts
75006 Paris
M° Odéon ou Saint Michel

Sortie le 4 janvier 2012

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