0 Shares 1093 Views

King COPE2 – Galerie MathGoth

11 octobre 2010
1093 Vues
King COPE2 - Galerie MathGoth

King COPE2 - Galerie MathGoth::

GRAFFITI & ART URBAIN

Lorsque l’on évoque Paris, l’image de la tour Eiffel s’impose, lorsque l’on évoque New York, on imagine la Statue de la Liberté, et lorsque l’on évoque le Bronx, les aficionados du graffiti pensent à COPE2. Depuis les années 70, ce quartier new yorkais et les peintures de « KINGCOPE » sont intrinsèquement liés.

Pour la première fois, « l’ambassadeur du graffiti New Yorkais » exposera à Paris, à l’invitation de la galerie MathGoth (www.mathgoth.com). Mais il ne sera pas seul, car sa compagne, la graffeuse INDIE 184, exhibera son travail à ses cotés.

Lorsqu’il débute en 1978, COPE2 est comme tous les gamins de sa bande. Il cherche une identité, souhaite s’exprimer mais aussi se faire remarquer par ses pairs. Telle était l’ambition de ces jeunes gens qui posaient leurs surnoms (blazes) sur les métros et les murs de leur quartier. C’était les débuts du graff, véritablement underground, car totalement coupé du système courant. Ces adolescents étaient sans le savoir, en train de créer une nouvelle forme d’art, ils écrivaient l’histoire.

COPE2 n’a jamais raccroché les bombes, il a toujours peint. Aujourd’hui il vit de son art et ils sont peu dans ce cas. Seule une poignée peut se targuer d’avoir initié le mouvement et d’être toujours là près de quarante ans plus tard. COPE2 est un « dinosaure ». Il a été l’objet de plusieurs documentaires. Des biographies lui ont été consacrées. Sa notoriété est telle que ses oeuvres apparaissent dans le troisième opus du film « Shrek » et dans le jeu vidéo « Grand Theft Auto IV ». Il est également devenu l’un des personnages d’un autre jeu : « Marc Ecko’s Getting Up : Contents Under pressure ». Courtisé par le magazine Time Life pour créer une vaste campagne publicitaire dans le quartier de Soho, il a conçu des chaussures Converse en édition limitée, ainsi qu’une ligne complète pour Adidas.

INDIE184, qui n’est pas issue du Bronx, mais de Washington Heights, est une graffeuse également très connue et facilement identifiable grâce à son style ludique, coloré, très féminin et son lettrage simple. Son histoire d’amour avec le graffiti a commencé dans les années 90 quand elle aperçoit une pièce réalisée par TRACY168. Elle commence alors à fréquenter d’autres graffeurs, à apprendre leur histoire, à s’imprégner de leur univers, jusqu’au jour où elle rencontre COPE2.

C’est le moment qu’elle définit comme « le grand virage ». Autodidacte, bien entourée par la famille du graff américain, et déterminée à s’exprimer, INDIE184 a depuis 2001 une large production graphique qui s’étend jusqu’à sa toute récente marque de vêtements “Kweenz Destroy”.

Pour l’un comme pour l’autre, cette exposition est une première en France ; l’occasion pour le public de découvrir les toiles de deux monstres sacrés du graffiti, et notamment des pièces rares, réalisées à quatre mains.

King COPE2

Du 16 au 28 novembre 2010
De 14h à 19h, sauf le lundi

Galerie MathGoth
Espace « In My Room »
32, rue Rodier
75009 Paris

www.mathgoth.com

 

Articles liés

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
Agenda
56 vues

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14

L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....

La Scala présente “Les Parallèles”
Agenda
62 vues

La Scala présente “Les Parallèles”

Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...

“Tant pis c’est moi” à La Scala
Agenda
119 vues

“Tant pis c’est moi” à La Scala

Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...