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théâtre Herbertot

12 mai 2010
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(1)  Théâtre Hébertot – 627 places et (2) Petit Hébertot – 110 places

78, bis boulevard des Batignolles 75017 Paris

M° Villiers (ligne 3), Rome (ligne 2)

 

Réservations (1) : 01 43 87 23 23

Administration (1) : 01 44 69 86 50   –   Fax (1) : 01 42 93 13 04

Directeur (1) : Danièle et Pierre Franck

 

Réservations (2) : 01 55 63 96 06

Administration (2) : 01 55 63 91 78   –   Fax (2) : 01 55 63 96 15

Directeur (2) : Xavier Jaillard

Attachée de presse (2) : Sophie Bennamias

 

 

L’hisotrique du théâtre


 

En 1930, deux petits bourgeois eurent l’idée d’offrir un théâtre à leur village des Batignolles. Un an plus tard, la veuve Sevestre que exploite déjà les théâtres du Montparnasse et du Montmartre (l’Atelier) s’approprie le théâtre des Batignolles en faisant valoir son privilège royal sur tous les théâtres de banlieue. En 1848, le petit théâtre de bois est démoli et reconstruit tel que nous le voyons aujourd’hui.

Jusqu’au début du XXème siècle, il restera voué au mélodrame populaire.

 

En 1906, Jules Berny le baptise “Théâtre des arts” et y monte Les nuées de Sacha Guitry. En 1907, Jacques rouche, qui devait révolutionner l’histoire artistique de son époque, prend la direction du théâtre des Arts. Il présente La tour du silence avec de Max et Véra Sergine, Les Frères Karamazov, adapté par Jacques Copeau, avec Charles Dullin. En 1919, Georges et Ludmilla Pitoeff donnent un nouvel éclat au théâtre des Arts. Ils triomphent dans Henri IV de Pirandello et Sainte Jeanne de Geroge Bernard Shaw.

En 1925, Raimu joue La nuit est à nous en compagnie de Véra Sergine et Henri Rollan.

C’est en 1928 que les Pitoeff connurent la réussite la plus éblouissante avec Les trois soeurs de Tchekhov.

L’année 1938 est marquée par la création du bal des voleurs de Jean Anouilh.

 

En 1940, Jacques Hébertot donne son nom au théâtre. Pendant trente ans, Jacques Hébertot fera une place prépondérante aux acteurs contemporains.

La machine à écrire de Jean Cocteau avec Jean Marais, Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux avec Edwige Feuillère et un débutant : Gérard Philipe. Le même Gérard Philipe crée avec Michel Bouquet Caligula d’albert Camus, suivi du triomphe de l’Aigle à deux tête de Cocteau avec Edwige Feuillère et Jean-Marais.

 

Les plus grands noms de l’art dramatique se sont succédés : Les Justes d’Albert Camus avec Maria Casarès, Michel Bouquet et Serge Reggiani, les Mals Aimés de François Mauriac avec Jany Holt, Dialogues des Camélites de Bernanos, La Condition humaine et l’amant d’Harold Pinter avec Delphine Seyrig et Jean Rochefort.

 

En 1972, Simone Valère et Jean Desailly prennent la barre du navire, ils créent Le Légume de Francis Scott Fitzgerald adaptée par Jean-Loup Dabadie.

 

En 1976, Patrick Barroux rénove la salle et rebatise Théâtre des arts Hebertot.

Il crée la pièce de Françoise Dorin Si t’es beau t’es con avec Jean-Claude Brialy. La Brillante reprise de Mon père avec raison de Sacha Guitry a été le dernier adieu au très grand comédien Paul Meurisse.

Pendant trois saisons le Théâtre des Arts-Hébertot a accueilli la compagnie Jean-Laurent Cochet qui a présenté des spectacles en alternance.

En 1987, Alain de Leseleuc s’intalle aux Batignolles. Il inscrit au répertoire la pièce de Claude Rich Chambre avec vue sur la Dordogne interprété par l’auteur, puis, déçu, il cède rapidement sa place à Félix Ascot dont l’action compte un certain nombre de succès grâce surtout à des reprises : Pygmatation de Geroge Bernard Shaw avec Sophie Marceau, L’idée fixe de Paul valery jouée par Pierre Arditi et Bernard Murat, la volupté de l’honneur de Pirandello, Le journal d’Anne Franck qui vit les débuts au théâtre de Marie Gillain.

 

Quand Félix Ascot renonce à poursuivre son activité, Daniele et Pierre Franck lui succèdent. En 2003, ils accueillent la fine équipe de Un vrai bonheur de Didier Caron puis créent La Belle Mémoire de Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann que Geneviève Casile, Claire Borotra et Grégori Baquet mènent au succès avec la complicité de Alain Sachs qui réalisait ensuite la mise en scène de Les Bonniches de Daniel Besse.

La saison 2004-2005 s’ouvrait avec la reprise du chef-d’oeuvre de Ionesco, Le roi se meurt magistralement interprété par michel Bouquet, mis en scène par George Werler.

Le roi se meurt obtint les deux plus hautes récompenses en 2005 à savoir le Molière du meilleur spectacle du théâtre privé et le Molière du meilleur acteur dans un premier rôle attribué à michel bouquet.

Entre les deux séries de représentations du Roi, ils représentèrent la première comédie de Nicolas Bedos, Sortie de scène avec Guy Bedos et Elizabeth Margoni.

La saison 2005-2006 débute par la mise au répertoire de la pièce de Samuel Benchetrit, Moin 2, magnifiquement incarnée par Jean-Louis Trintignant et Roger dumas, qui obtient le Molière de meilleur comédien, puis se crée Doute, la pièce de John P. Schanley, dans un mise en scène de Roman Polanski, avec un quatuor de comédiens exceptionnels : Dominique Labourier, Thierry Frémont, Félicité Wouassi Dujardin.

La saison 2006-2007 s’inscrit en qualité majeure par la nouvelle adaptation, par attica Guedj et Stephan Medegg, qui bénéficie des apports d’une rare qualité de Pierre Vaneck et Astrid Veillon.

En janvier 2007, une nouvelle création d’un auteur français, Fabrice roger-Lacan, Irrésistible, se crée dans un mise en scène d’Isabelle Nanty, avec Virginie Ledoyen et Arié Elmaleh.

En juin 2007, le théâtre Hébertot accueille pour l’été, le triomphe du théâtre de Poche, l’Illusion Comique de Pierre Corneille, avec toute la troupe de Marion Bierry.

 

 

http://www.theatrehebertot.com/actualite/actualite.htm

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