Théâtre du palais royal
Théâtre du Palais Royal – 733 places
38, rue de Montpensier 75001 Paris
M° Palais-Royal (lignes 1, 7), Pyramides (lignes7, 14), Bourse (ligne 3)
Réservations : 01 42 97 59 46
Administration : 01 42 97 59 76 – Fax : 01 42 61 42 50
Mail : tpr@theatrepalaisroyal.com
Directeur : Francis Nani et Christian Azzopardi
Attachée de presse : Valérie Boukobza
L’historique du théâtre
Au temps des Trois Mousquetaires
Le Palais-Royal, malgré les signes d’agitation que donnait la ville, présentait, lorsque d’Artagnan s’y rendit vers les cinq heures du soir, un spectacle des plus réjouissants. (…)
Les princes, les princesses étaient invités, les carrosses encombraient les cours depuis midi. Après le diner, il devait y avoir jeu chez la Reine. » (Alexandre Dumas dans Vingt ans après)
Cela se passait en 1648, bien avant ma construction, cher spectateur, mais c’est tout de même au jeune Roi, auquel d’Artagnan rend visite ce jour-là, que je dois mon nom : le Palais-Cardinal, érigé par le grand Richelieu, devient Palais-Royal par la grâce d’un Louis XIV, encore enfant qui en hérite et s’y installe.
D’ailleurs, si vous avez l’occasion de profiter de ma toute nouvelle terrasse dans les jardins-mêmes du Palais-Royal, sachez que vous vous trouverez à l’emplacement où l’on organisait des chasses miniatures pour l’enfant royal. Il n’y avait donc qu’un petit bois dont on vantait le calme et la sérénité et qui bordait un somptueux palais:
« Et l’univers entier ne peut rien voir d’égal Aux superbes dehors du Palais-Cardinal. Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d’un vieux fossé par miracle sortie Et nous fait présumer, par ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des dieux ou des rois. »
Corneille en vante ainsi les mérites dans Le Menteur. A-t-il obtenu des subventions par ses flatteries ? Je l’ignore… Mais Richelieu était suffisamment ami des arts pour être loué par les plus grands auteurs. Dès sa construction, le palais possède deux salles de spectacles qui accueillent rien de moins que Lulli et Molière !
Plus tard, Louis XIV offre à son frère, Philippe d’Orléans, ce vaste domaine dont toute l’histoire restera liée par la suite à la famille d’Orléans.
Le décor est planté et demeurera inchangé plus d’un siècle, un palais avec ses théâtres, un jardin avec ses cafés, ses promeneurs et ses demoiselles de petite vertu :
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. (…) on voit dans l’allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d’une courtisane à l’air éventé, au visage riant, à l’oeil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s’attachant à aucune. » (Diderot dans Le Neveu de Rameau).
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