Irving Penn – Fondation Henri Cartier-Bresson
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Né en 1917, photographe de mode notamment pour Vogue, Penn a photographié au début des années cinquante les petits métiers à Paris, Londres et New York. Admirateur du travail du français Eugène Atget, il a également pris en compte le vaste projet de l’allemand August Sander : L’homme du XXe siècle.
Cette présentation comporte une centaine de tirages jamais montrés à Paris, empruntés au J. Paul Getty Museum de Los Angeles, qui a acquis en 2008, sous forme de donation partielle, le premier ensemble de cette série sélectionné par Irving Penn lui-même. Les petits métiers ont une importance toute particulière pour Penn qui a travaillé sur les négatifs à plusieurs reprises. Les premiers tirages réalisés au début des années cinquante sont des épreuves gélatino-argentiques. Dans les années soixante-dix, Penn a retravaillé ces mêmes négatifs afin d’obtenir une autre série composée de tirages au platine.
Né en 1917, Irving Penn a révolutionné la photographie dans une quête de l’autre sans pareil. A l’instar de Cartier-Bresson, qu’il citait parmi ses influences, il s’oriente d’abord vers la peinture et le dessin. Après avoir étudié le graphisme auprès d’Alexey Brodovitch à Philadelphie, il débute sa carrière en 1943 avec sa première couverture pour le Vogue américain. Ses images se définissent par une élégante simplicité et une rigueur méticuleuse, devenues les caractéristiques de son approche intime du monde « dans une petite pièce ». Selon « son arbre des influences »*, Morandi, Léger et Matisse sont les racines alors que Brodovitch et Liberman forment le tronc solide de sa carrière. Dans les ramifications, on voit également Sander, Cameron ou Nadar. En quelques années seulement, Irving Penn va inventer sa lumière dans un souci d’authenticité avec une rangée d’ampoules au tungstène, un fond avec une toile neutre et des techniques de tirage. Il va également se confronter à des sujets académiques comme le nu ou la nature morte. Entre deux séances photo pour Vogue, il va photographier les plus grands ; actrices, écrivains, mannequins (Picasso, Colette, Marlène Dietrich…). Décédé en 2009, cet homme secret, d’une grande liberté, a imposé pendant plus de soixante ans une nouvelle façon de voir, d’une énergie incomparable. Les photographies d’Irving Penn sont exposées dans les plus grands musées et font partie de collections majeures aux Etats-Unis et en Europe.
Les petits métiers
Irving Penn
Du 5 mai au 25 juillet 2010
Du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30, le samedi de 11h00 à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30.
Fondation Henri Cartier-Bresson
2 impasse Lebouis
75014 Paris
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