Carlotta Films présente “Le Petit Fugitif” en DVD le 19 Novembre 2009
LE FILM FONDATEUR DU CINÉMA INDÉPENDANT AMÉRICAIN, VÉRITABLE HOMMAGE À L’ENFANCE ET NEW YORK
Filmé dans un noir et blanc somptueux, Le Petit Fugitif est considéré comme le film précurseur du cinéma indépendant américain, qui a fortement inspiré les premiers films de John Cassavetes et Martin Scorsese. Véritables avant-gardistes, Morris Engel, Ruth Orkin et Ray Ashley s’immergent dans la foule de Coney Island, lieu mythique de New York, et réalisent une œuvre à hauteur d’enfant sans précédent. Prototype du film à petit budget tourné en décors naturels et avec des acteurs non professionnels, Le Petit Fugitif – auréolé du Lion d’argent à Venise – est entré dans l’histoire du cinéma comme une influence fondatrice, notamment pour la Nouvelle Vague.
Une affaire de caméra…
Le Petit Fugitif n’aurait jamais existé si une caméra exceptionnelle n’avait pas été inventée. Elle est l’œuvre de Charles Woodruff, un ami que Morris Engel avait rencontré dans la Navy. Il s’agit d’une caméra 35 mm compacte et passe-partout que l’on tient à la main, avec un harnais au niveau de l’épaule. Elle dispose d’une double contre-griffe et d’un système optique à deux objectifs. Il fallut un an à Woodruff pour achever la caméra. Ceci permit de tourner dans des conditions proches de la « caméra cachée » puisque, discret et mobile, l’engin pouvait filmer au cœur de la foule sans que celle-ci ne le remarque.
Cette approche esthétique et pratique est à la base du film, Engel, Ashley et Orkin souhaitant tourner en comité très réduit et dans les conditions les plus proches possibles de la réalité quotidienne. La caméra servit à produire des images « volées » et à faire du Petit Fugitif une véritable œuvre indépendante, entre documentaire et fiction. Mieux, elle inspira de nombreux cinéastes en quête de nouvelles formes, dont le plus célèbre reste Jean-Luc Godard qui écrivit un courrier à Morris Engel pour acheter sa caméra et lui envoya, à New York, son chef-opérateur Raoul Coutard.
“Notre Nouvelle Vague n’aurait jamais eu lieu si le jeune Américain Morris Engel ne nous avait pas montré la voie (…) avec son beau film, Le Petit Fugitif.” François Truffaut
Le Petit Fugitif
Disponible le 19 Novembre 2009
DVD9 – nouveau master restauré
Version Originale / Version Française
Sous-Titres Français
Format 1.33 respecté – 4/3 – N&B
Durée du Film : 77 mn
Suppléments
Introduction : Le chaînon manquant (11 mn)
Alain Bergala, réalisateur et enseignant à La fémis, explique pourquoi Le Petit Fugitif est
un nœud de modernité, véritable lien direct entre le néo-réalisme et la Nouvelle Vague.
• Morris Engel, l’indépendant (29 mn)
Mary Engel, fille de Morris Engel et Ruth Orkin, rend hommage à son père et son œuvre
grâce à de nombreux témoignages d’époque et contemporains, illustrés d’archives.
• Bande-annonce d’époque – Bande-annonce 2009
+ Le petit fugitif – Le carnet du film en images, livret de 36 pages exclusif.
ÉGALEMENT DISPONIBLE EN COFFRET COLLECTOR, LA TRILOGIE NEW-YORKAISE QUI A DÉFINI LE CINÉMA INDÉPENDANT
Au cours des années 50, Morris Engel et Ruth Orkin révolutionnent le cinéma en réalisant et produisant des films en dehors des studios hollywoodiens. D’abord avec Le Petit Fugitif, considéré comme le tout premier film indépendant du cinéma américain, puis Lovers and Lollipops et Weddings and Babies, ils conçoivent des œuvres éprises de liberté, filmant au plus près la réalité quotidienne de leurs contemporains, le plus souvent à hauteur d’enfant. À la fois drôles, émouvants et intemporels, ces trois films fondateurs du cinéma indépendant sont un hommage incomparable à New York, de ses quartiers populaires, Brooklyn ou Little Italy, à ses icônes, la statue de la Liberté et Central Park.
1 Le Petit Fugitif
(1953 – N&B – 77 mn)
Contenu identique à l’édition Collector.
Inclus le livret (36 pages) exclusif
2 Lovers and Lollipops
(1955 – N&B – 82 mn)
Ann, une jeune veuve, vit à New York avec sa fille de sept ans, Peggy. Alors que celle-ci s’ennuie pendant les vacances, sa mère se met à fréquenter Larry, un ami de longue date revenu d’un séjour en Amérique du Sud. Voyant la relation se développer entre les deux adultes, la petite fille hésite entre méfiance et curiosité pour ce nouveau père…
(1958 – N&B – 78 mn)
3 Weddings and Babies
Dans le quartier de Little Italy à New York, Al et Bea tiennent le magasin de photographie Weddings and Babies, spécialisé dans les mariages et naissances. La jeune femme, d’origine suédoise, aspire à se marier et fonder une famille tandis qu’Al, plus préoccupé par ses envies professionnelles, ne semble pas prêt à franchir le pas. L’apparition soudaine de la mère âgée de ce dernier, expulsée de son logement, ne fait qu’aggraver la situation…
DVD 9 – nouveaux masters restaurés
Versions Originales / Version Française*
Sous-Titres Français
Formats 1.33, 1.85 & 1.66 respectés
4/3 & 16/9 compatible 4/3 – N&B
Durée des Films : 77 mn / 82 mn / 78 mn
* Disponible uniquement sur LE PETIT FUGITIF
Supplément
• Ruth Orkin, images de la vie (18 mn)
Mary Engel évoque la carrière de Ruth Orkin, sa mère, figure incontournable de la photographie américaine d’après-guerre et auteur du célèbre cliché American Girl in Italy.
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