Pascal Lièvre Portrait
Il a commencé sa pratique par la peinture, en reprenant et transformant les informations que forment les images du passé afin d’expérimenter comment elles s’articulent entre elles et si elles peuvent toujours informer le vivant. Peinture d’abord, puis vidéo dès 2001, performances, photographies, installations très rapidement c’est l’ensemble des pratiques artistiques qui l’intéressent. Il médiumise un ensemble vaste de références artistiques issues de tous les pans de la culture et il les transforme: philosophie, peinture, sculpture, installations, vidéos, performances, chansons populaires, politique, psychanalyse, cinéma etc…
Questionner l’art c’est avant tout en faire l’expérience à nouveau, ce qui explique qu’il puisse parler de reprise pour une grande partie de ses créations. Depuis la peinture et surtout la performance ou la vidéo la question de la reprise est activée : reprise des répertoires culturels populaires, reprise d’événements importants de l’histoire de l’art contemporain.
En rejouant des performances historiques – comme celles de Michel Journiac, Gina Pane, ou Orlan par exemple – dans des contextes nouveaux et souvent festifs, il s’intéresse au télescopage des temporalités historiques, de même qu’il s’intéresse aux rencontres et aux hybridations entre cultures savantes et cultures populaires, au débordement de l’une par l’autre.
Il en va de même dans ses peintures, qui citent explicitement des œuvres célèbres de l’histoire de l’art classique, moderne ou contemporain, en jouant sur une indistinction entre vulgarisation, au sens noble, et décoration.
Ces thématiques – celle des cultures « high » et « low » notamment – font partie depuis longtemps des problèmes récurrents posés par la scène artistique internationale. Il ne les aborde pas à la manière du Pop Art ou du Postmodernisme en les citant : il y introduit une distance critique qui lui permet de traduire leur dimension politique.
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